Lorsque les connecteurs ont été développés pour la première fois, le raccordement des fils aux contacts consistait généralement à souder avec un alliage étain-plomb présentant une température de fusion très basse de 180° Celsius. La zone de raccordement du contact ressemblait à un sifflet avec une forme plus ou moins arrondie.

Applications haute température

Pendant de nombreuses années, l'exigence de résistance à la température sur les connecteurs n'a pas dépassé 85° Celsius. Avec l’évolution des technologies, principalement dans l’aéronautique dans les années 50, les besoins sont passés en très peu de temps de 85° C à 125° C et enfin à 200° C.

Il est rapidement devenu évident que la limitation de 180° Celsius de l'étain n'était plus adaptée à certaines applications. Le principe de sertissage est ainsi devenu la principale méthode de raccordement pour l’industrie aéronautique. D'autres industries ont également adopté ce principe de raccordement car il est propre, rapide et répétable.

Circuits imprimés

La première carte de circuit imprimé a été connectée et soudée par des fils sur des connecteurs. Cela a rapidement conduit au développement de contacts à picots pouvant être soudés directement sur le circuit imprimé.

 La technologie de wire wrap était également utilisée depuis de nombreuses années dans l’industrie du téléphone. À cette époque, il existait d’énormes terminaux nécessitant un nombre très important de connexions. Une fois de plus, l'évolution de la technologie a rendu cette technique obsolète.

Cependant, un vieux principe du passé dans ce même domaine de la téléphonie est revenu sur le devant de la scène, la connexion appelée "press fit". Cette connexion utilise les caractéristiques de ressort du matériau de base du contact pour permettre la liaison sur le circuit imprimé qui peut être établi et interrompu plusieurs fois, sans aucun besoin de soudure.